Le fondateur de la première chaîne éco – environnementale internationale mouvement Terra Viva, dont le président est Nikolay Drozdov. Dans un premier temps, la chaîne sera diffusée sur l’Internet. Mais nous sommes en train de négocier avec les chaînes RTR et régional. En Juin, va ouvrir son propre studio de télévision dans la ville de Sotchi.

Canal de l’environnement va parler des expéditions de scientifiques font des émissions en direct sur ​​les réserves, la projection de films sur la nature. « Ce canal est l’un des premiers exemples de la télévision publique – a rapporté le service de presse du mouvement environnemental. – Il est destiné au public le plus large possible, les gens de tous âges, nationalités et les groupes sociaux, indépendamment de leurs origines mentales, culturelles et économiques. L’objectif principal du projet – pour créer un espace unique et global des médias de l’environnement ».

Sur les pages de son blog Fred Abrachkoff nous fait découvrir un film des cinéastes russes du début du siècle dernier: « Cagliostro ».

 Comme on pouvait s’y attendre, cette production de prestige de l’année 1927 était un film perdu (comme, hélas, les 2/3 de la production muette mondiale). Il ne restait qu’une moitié de copie, en 9, 5 mm, provenant de copies « Pathé-Baby » ! La Cinémathèque Française, malgré tout, s’ y est collée ! Et le résultat est là , incomplet mais REGARDABLE. (Voir un extrait: http://youtu.be/uqGiLdhHffM)

 « Cagliostro » est un film produit par la mythique firme Albatros, fondée par des russes blancs, qui, en fuite, sont venus se réfugier en France, à Montreuil, en 1920; En quelques mois, cette firme va devenir une des plus renommées du pays, faisant travailler aussi bien des exilés, tels le comédien Ivan Mosjoukine, le réalisateur Victor Tourjansky, que d’ambitieux débutants nationaux , tels Marcel l’Herbier, avec « Feu Mathias Pascal », en 1924, ou le jeune René Clair, et ses « Deux Timides  » en 1928.

Malgré un succès international toujours grandissant, les Films Albatros vont être durement touchés par l’arrivée du parlant : le coût de production des films , déjà important, grimpe d’un coup, et les nombreux comédiens russes ne peuvent plus y être employés, à cause d’un accent trop prononcé. L’identité de la maison en prend un coup.
Le dernier film important produit par la firme date de 1936 : « Les Bas-Fonds » de Renoir, d’après l’oeuvre… du russe Maxime Gorki !

Albatros s’éteint à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale. Elle restera un jalon important pour la première génération de cinéastes français. Et , très vite, la Cinémathèque  naissante s’attachera à faire connaître et à montrer ces films oubliés. On voit que cette oeuvre continue …

Si ce sujet vous intéresse nous vous invitons également de consulter l’exposition virtuelle de la Cinémathèque française « Le Cinéma Russe en Exil »:

http://www.cinematheque.fr/expositions-virtuelles/albatros/index.htm# Vous n’en serez pas déçus.

Les séries télévisées russes à l’assaut du marché mondial

Les séries télévisées russes commencent à se vendre à l’étranger

 

En 2014, le marché du film sur petit écran et des séries télévisées indique que de nombreuses séries russes sont devenues compétitives et que de nombreux pays s’y intéressent. En 2012, le mot « série » était connoté négativement en Russie. Les acteurs avouaient honteusement, à demi-mot, qu’ils jouaient dans telle ou telle série. Idem pour les réalisateurs. Les chaînes de télé, à quelques exceptions près, préféraient miser sur des programmes ou des films achetés à l’étranger. Pourtant, à l’époque déjà, la télévision russe diffusait des séries policières comme Secret d’enquête ouLa rue des lampadaire brisés, qui atteignent facilement la dizaine de saisons. Il convient de citer également quelques mélodrames de renom, comme par exemple Alliance ou Euphrosyne, qui comptent chacune près de deux cents épisodes. Les Russes, qui représentent un large public, sont particulièrement friands de séries brésiliennes et mexicaines, ainsi que du très populaire Santa Barbara (que tout le monde regardait dans les années 90). Aujourd’hui, le public préfère les séries nationales, mêmes lorsqu’elles sont de moins bonne facture.

La situation s’est radicalement inversée il y a tout juste deux ans. Les Russes ont commencé à créer leurs propres séries télé, dont la demande ne cesse de croître. A l’époque, la tendance est lancée en 2012 par le sitcom Filles à papa, diffusée par la chaîne STS, une série originale, dont le concept est revendu et adapté avec succès en Allemagne. Depuis, les séries télé russes font un carton d’audience et intéressent les chaînes étrangères comme les compagnies de distribution.

Stalingrad, le NKVD ou les œuvres classiques

Parmi les genres les plus prisés par les téléspectateurs étrangers, l’histoire et les œuvres classiques. Ce n’est pas pour rien qu’en 2013, lors du marché international des contenus audiovisuels MIPCOM, le stand de la holding médiatique publique russe VGTRK avait mis à l’honneur, à grand renfort de publicité, la série Vie et destin adaptée du roman de Vassili Grossman, une œuvre en son temps censurée qui traite de la Seconde Guerre mondiale. (Cette année, la même place est occupée par la sérieLes Possédés de Dostoïevski). L’histoire, surtout celle des Première et Seconde Guerres mondiales, connaît une demande particulièrement vigoureuse auprès des Allemands. Le succès des producteurs de Stalingrad l’a assez prouvé. Le film, le premier au format IMAX, est en partie adapté du roman de Vassili Grossman Vie et destin et a enregistré de bon chiffres d’audience en Chine (7 000 achats de droits de diffusion), aux Etats-Unis, et dans les pays d’Europe centrale et orientale.

En 2013-2014, la mini-série Cendre, l’histoire d’un voleur et d’un policier du NKVD (services secrets soviétiques) qui échangent leurs places, s’est bien vendue, notamment sur des marchés importants comme ATF à Singapour, Filmart à Hongkong, MIP TV à Cannes. Quant aux séries Romanov et Raspoutine, leur succès débute dès le stade de la prévente sur ces mêmes marchés, plus les Etats-Unis et le Canada. Sans compter que Raspoutine est sorti aux formats à la série et film.

Les séries russes Les trois mousquetaires de Sergueï Jigounov et Sherlock Holmes et le Dr Watson d’Andreï Kavoun font parties des incontournables : aucun marché international ne peut tenir sans eux. La relecture des classiques occidentaux « à la russe » constitue un phénomène curieux pour les téléspectateurs étrangers. Mais les classiques russes jouissent d’un attrait encore plus important. Au cours de l’un des derniers marchés internationaux de contenus audiovisuels, la plateforme de VOD américaine Digitalia, spécialisée dans les vidéothèques pour universités, dont Harvard et Stanford, a mené des discussions sur l’achat d’un forfait de 100 heures de films documentaires et adaptations télévisées de classiques russes.

Sitcoms, pour rire à la russe

Le public étranger affiche un vif intérêt pour les sitcoms russes. Ainsi, la série Cuisine consacrée à la vie d’un restaurant chic, qui détient la palme du sitcom le plus coûteux de l’histoire de la télévision russe, connaît un véritable succès sur tous les marchés mondiaux les plus en vues. Chose rare, un film a été réalisé à partir de la série télé : Cuisine à Paris, une comédie destinée au public d’Europe centrale et orientale. Actuellement, un deuxième film est en cours de réalisation, Cuisine en Chine, pour le cinéma asiatique.

Mais l’intérêt des étrangers est principalement orienté sur le film d’animation russe, en particulier les séries animées. Le dessin animé soviétique Nu, Pogodi ! (« Attends voir ! »), ou les plus récents Smechariki(« boules amusantes »), Fixiki et Macha et l’ours jouissent d’un franc succès, en particulier sur les marchés asiatiques.

Les sociétés russes de vente de contenu audiovisuel et numérique élargissent aujourd’hui leur présence sur tous les principaux marchés de télévision du monde. Toutes les grandes chaînes russes disposent d’un service de commercialisation destiné à l’étranger.

Source: fr.rbth.com

Les voyages interplanétaires en Russie soviétique

La nuit du 12 avril 1961 au cours de laquelle Youri Gagarine devenait le premier homme à accomplir un vol dans l’espace est rentrée dans l’histoire de l’humanité. Depuis, la Journée mondiale de l’astronautique est célébrée un peu partout dans le monde ; Cependant, il faut admettre que c’est bien avant cette datte que l’homme a commencé une exploration de l’espace à travers des livres et des films. Le Voyage dans la Lune (1902) de Georges Méliès en est un bon exemple. Quand aux vols interplanétaires c’est bien le réalisateur russe Iakov Protazanov qui, il y a 90 ans, a tourné un film de science fiction d’après un roman d’Alexei Tolstoï.

Aelita

Affiche du film en 1927, par Izrail Bograd

Aelita (1924) était le premier film à gros budget fait en Russie soviétique.  En dehors du kitsch martien à la sauce bolchevique (le film a servi la propagande bolchevique pour faire la comparaison entre la Russie de 1921 et Mars qui est devenue une planète capitaliste), l’oeuvre de Iakov Protazanov a une véritable importance historique. D’un côté, le film documente de manière très réaliste l’ambiance qui régnait à Moscou (où de nombreuses scènes se déroulent) durant la Nouvelle Politique Économique post révolutionnaire. D’autre part Il s’agit de l’unique superproduction du cinéma soviétique : une distraction populaire, politiquement correcte, mais capable de concurrencer l’envahissement du cinéma hollywoodien. D’ailleurs, les décors incroyables et avant-gardistes réalisés par Alexandra Exter et son protégé Isaak Rabinovich seraient bientôt repris par Fritz Lang dans Métropolis.

Synopsys

aelita (1)L’histoire s’inspire d’Pendant les difficiles années du communisme de guerre, l’ingénieur Los construit un appareil destiné à voler vers la planète Mars. Ce qui le stimule dans l’accomplissement de cette invention, ce n’est pas tant le rêve de découvrir des mondes inconnus que les innombrables difficultés quotidiennes qu’il rencontre sur la Terre. Loss veut quitter cette Terre maudite, ou l’on a faim et froid , ou le voisin de palier fait une cour assidue à sa femme.  Après une querelle conjugale,  Loss dans un  accès de jalousie tire sur sa femme et s’enfuit de la maison, décidant de s’envoler immédiatement sur Mars…

Si vous êtes intéressé je vous recommande de lire un très bon article de Franck Lubet sur le film Aelita. Vous pouvez même regardez le film complet avec les sous-titres anglais sur YouTube. Sinon, je sais que la compagnie RUSCICO a fait une belle édition DVD avec des sous-titres français qui est disponible ici au prix de 12 euro.

PS: C’est juste intéressant de remarquer que la planète Mars sera plus proche de nous que jamais ce lundi 14 avril. 🙂 Vous pouvez l’observer à l’œil nu et si le temps le permet, peut être, seriez-vous capable de distinguer les descendants de l’ingénieur Loss 😉 

D’autres articles sur notre blog: 

Le PDG de la Channel One Russia reçoit la Médaille d’Honneur au MIPTV

Le MIPTV, le premier marché mondial du contenu, a honoré cette année quatre grandes personnalités de la télévision internationale dont le PDG de la chaîne russe Channel One Russia Konstantin Ernst (ci-dessous).

Les lauréats de la Médaille d'Honneur du MIPTV 2014

Les lauréats de la Médaille d’Honneur du MIPTV 2014

C’est Monsieur Paul Zilk, Président de Reed MIDEM, qui a décerné Les Médailles d’Honneur au cours d’un dîner de gala, le mercredi 9 avril à l’hôtel Carlton de Cannes. 

Félicitons Monsieur Ernst car il l’a mérité ! Pourvu que cela l’inspire et l’aide à trouver une solution qui ferait de sa chaîne une entreprise qui génère un vrai profit. Rappelons à nos lecteurs que Channel One Russia a terminé l’année dernière avec une perte de plus de 1 milliard de roubles (20,3 million d’euro) . 

Voici quelques photos de la cérémonie: 

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Qui est Monsieur Ernst ? 

13379393837Konstantin Ernst, CEO de Channel One Russie, Producteur TV et cinéma. Konstantin Ernst qui dirige depuis 1995 le premier réseau de diffusion russe, Channel One Russie, suivi par plus de 250 millions de téléspectateurs dans le monde, est l’une des personnalités les plus influentes des médias en Russie. Il fut notamment Chief Creative Director et scénariste des cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux olympiques d’hiver de Sochi en 2014. Konstantin Ernst a lancé avec succès en Russie de très nombreux programmes TV locaux et internationaux tels que « Survivor », « Danse avec les stars », « Qui veut gagner des millions » et « The Voice ». Il fut d’ailleurs sept fois lauréat du TEFI Award décerné par la Russian Television Academy. Il a également produit de nombreux films à succès dont « The Turkish Gambit », « Night Watch », « Day Watch » et « My Love », nominé aux Oscars.

(*) Créée à l’occasion du 50ème anniversaire du MIPTV en 2013, la prestigieuse Médaille d’Honneur récompense les personnalités de la télévision internationale qui grâce à leur talent, leur leadership et leur passion ont grandement contribué au développement de l’industrie globale de la télévision et de sa communauté.

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Pokémons reviennent en Russie

Les fans Pokémon de Russie pourront à nouveau visionner leurs épisodes favoris du dessin animé, puisque Pokémon et le diffuseur à accès libre russe 2X2 ont récemment signé une entente pour débuter la diffusion des séries et des longs métrages de Pokémon Company International pendant la durée de 5 ans.

Pokemon2x2La grande première aura lieu le 1 mai 2014 quand la chaîne va entamer la diffusion de la saison « Pokémon: Black & White ». En ce qui concerne  la nouvelle série : XY elle sera disponible sur 2×2 dès septembre prochain. Le sponsor de l’événement sera un partenaire de longue date de la marque « Pokemon » – la société Nintendo, qui en Octobre 2013 a sorti  le jeu vidéo « Pokémon X » et « Pokémon Y » pour les consoles Nintendo 3DS, Nintendo 3DS XL et Nintendo 2DS.

Cette nouvelle saison XY, qui est déjà en cours de diffusion dans plusieurs marchés à travers le monde, portera le nombre total d’épisodes Pokémon à près de 800.

2X2 se joint aux autres partenaires européens comprenant CITV au Royaume-Uni, Gulli en France, K2 en Italie, YEP! en Allemagne, Clan TV en Espagne, TV4 en Suède, TV2 en Norvège, VT4 et Club RTL en Belgique et Disney XD dans différents marchés à travers l’Europe. D’autres partenaires incluent Cartoon Network aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Amérique latine; Eleven en Australie; etv en Afrique du Sud; et YTV au Canada.

Source

RUSSIAN CINEMA de retour au MIPTV 2014

Comme chaque année, les gurus des médias russes s’installent au Sud de la France pour pouvoir participer au marché du contenu audiovisuel MIPTV qui se tiendra à Cannes du 7 au 10 avril. Une dizaine de producteurs et de distributeurs du cinéma, des séries télé et de l’animation seront regroupés sous une ombrelle RUSSIAN CINEMA organisée par le Fonds Cinéma avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération de Russie.

Le stand commun du Cinéma Russe au MIPTV 2014

Le stand commun du Cinéma Russe au MIPTV 2014

Wizart Animation, agence Intercinema, Russion World Vision (RWV), Reflexion Films, Luxema Film, Planeta Inform, Sreda Fetisov Films, Total Content, le centre de production Era Vodoleya ainsi que l’Association russe du Film d’Animation (AFA) qui va représenter les sociétés Soyuzmultfilm, X-Digital Media, « Macha et l’ours » (studio Animakkord), Wizart Animation, Ricky occuperont le stand Riviera 7.E40 pendant les prochaines quatre jours.

Irina Mastusova, la présidente de l’Association russe du Film d’Animation

Irina Mastusova, la présidente de l’AFA

Ce n’est pas par hasard que le nombre de sociétés russes qui produisent les dessins animés est ci important. L’animation russe s’exporte assez bien, c’est un produit qui se vend le plus. Selon la Présidente de l’Association russe du Film d’Animation Irina Mastusova « Beaucoup de dessins animés russes ont trouvé leur niche à l’étranger; maintenant c’est le tour de longs métrages d’animation dont certains sont au stade de la post-production aujourd’hui et dans le futur proche ils seront capable de faire la concurrence avec leurs homologues étrangers ».

Souhaitons le bon vent et de bonnes ventes 🙂 aux sociétés russes et disons un grand merci au Fonds Cinéma qui maintient cette initiative du stand commun en l’emmenant aux meilleurs marchés des films et de contenu audiovisuel.

L’Internet russe va s’exporter (cas Yandex et Mail.ru)

ceci est un re-post de l'article publié sur 01.net
Les géants du web russe, Yandex et Mail.ru, ont publié des résultats financiers confirmant leur croissance spectaculaire et leurs ambitions à dépasser leur marché d’origine, grâce à de nouveaux produits pour le mobile.
Yandex-MailRu
Les deux portails, l’un basé sur un moteur de recherche et l’autre sur un service de mail, sont largement dominants en Russie, loin devant leurs équivalents américains comme Google ou Yahoo!, mais bénéficient d’une audience confidentielle hors de l’ex-URSS.
Et s’ils continuent d’être surtout dopés par la migration des budgets publicitaires vers les supports numériques, ils cherchent tous les deux à s’internationaliser et à développer de nouveaux produits: jeux pour mobile, films en streaming.

Yandex pourrait développer une offre de streaming

Yandex occupe 62% de part de marchés en Russie pour les recherches sur internet. Il a dégagé l’an dernier un bénéfice net de 13,5 milliards de roubles (275 millions d’euros), en augmentation de 64% par rapport à 2012. Ajusté de certains effets comptables, il ressort en croissance de 38%. Son excédent brut d’exploitation (EBITDA) ajusté a bondi de 32% à 17,4 milliards de roubles (354 millions d’euros), pour un chiffre d’affaires en hausse de 37% à 39,5 milliards de roubles (800 millions d’euros).
Il a annoncé prévoir pour 2014 une hausse de 25% à 30% de son chiffre d’affaires. « Si le marché de la publicité en ligne commence à rencontrer des difficultés, Yandex y résiste bien », ont souligné les analystes de Jefferies. « Nous avons continué de renforcer notre part de marché sur ordinateurs de bureau et sur mobiles », a souligné de son côté le directeur général de Yandex, Arkadi Voloj. « Nous avons mis en oeuvre des changements significatifs dans nos algorithmes, augmenté le nombre d’annonceurs publicitaires sur nos plateformes et élargi notre réseau de partenaires. Nous allons continuer de créer des services qui vont bénéficier à nos utilisateurs », a-t-il ajouté.
Le groupe russe coté à New York vient d’annoncer le lancement de Yandex.Kit, logiciel installé dès la fabrication aux téléphones mobiles fonctionnant sous le système d’exploitation Android de Google. Il regroupe les principales fonctions (recherche, cartes, courrier) développées par Yandex. Il intègre dans le téléphone les ressources en ligne du site (permettant d’identifier un appel entrant même s’il ne figure pas dans les contacts) ou encore une meilleure utilisation de l’alphabet cyrillique, marque de fabrique du groupe.
Yandex a en outre racheté le site consacré au cinéma KinoPoisk, détenu auparavant à 40% par le français AlloCiné, dont il pourrait faire une base pour développer une offre de diffusion de films en streaming.

Mail.ru mise sur les jeux

Pionnier du courrier électronique en Russie, Mail.ru, a lui aussi affiché des résultats financiers en forte progression. Le bénéfice net du groupe s’est élevé en 2013 à 11,5 milliards de roubles (233 millions d’euros), soit 36% de plus qu’un an plus tôt.
Le chiffre d’affaires s’est envolé de 30% à 27,4 milliards de roubles (557 millions d’euros) et l’excédent brut d’exploitation (EBITDA) encore plus fortement, de 30,8% à 15,1 milliards de roubles (300 millions d’euros), grâce à un « contrôle rigoureux des coûts ». Le groupe a notamment vu ses revenus publicitaires augmenter de 24,3% et a dit s’attendre à voir cette croissance se poursuivre. Le directeur général, Dmitri Grichine, a dit prévoir pour 2014 une hausse de 22% à 24% du chiffre d’affaires et que cette croissance « se reflète aussi bien dans la publicité que dans les jeux et les services payants ».
Mail.ru a lancé en novembre My.com, filiale basée aux Etats-Unis spécialisée dans les applications pour téléphones mobiles (courrier, messagerie et jeux). Il met un accent croissant sur les jeux, qui ont connu une croissance de 40,6%, avec son best-seller Jungle Heat qui représente désormais 90% de ses revenus hors de Russie.
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VGTRK prépare le lancement d’une nouvelle chaîne HD

La compagnie pan-russe d’État de télévision et de radiodiffusion VGTRK qui compte déjà dix chaînes thématiques dans son bouquet est prête pour en faire encore une et très prochainement.

Logo IQ HDIQ HD -c’est le nom d’une nouvelle chaîne qui fera sa parution au mois d’avril 2014. Sa grille de programmes sera composée des émissions scientifiques et  éducatives de trois chaînes thématiques sœurs : Nauka 2.0 (Science 2.0), Istoria (l »Histoire) et Moya Planeta (Ma planète) et visera le public russe et étranger.

Selon le chef du département de développement des technologies numériques de VGTRK Dimitri Mednikov le lancement de IQ HD est un des projets prioritaires du groupe. Chaque année le holding crée de nouvelles chaînes thématiques sous une marque commune « Tzyfrovoye televidenie » (Télévision numérique) et investit dans la création du contenu en haute définition (une chaîne Ma Planète à elle seule produit plus de 500 heures de contenu unique par an).

IQ HD sera donc une sorte d’agrégation des meilleurs émissions en haute définition issues des trois chaînes. Elle sera proposée par les opérateurs de la télévision à péage en Russie et dans les pays de la C.E.I. principalement, car la chaîne émettra en russe uniquement.

Voir la promo vidéo de la chaîne IQ HD

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La Douma prépare les sanctions contre les producteurs des films américains. Une auto-punition ?

See on Scoop.itMédias en Russie

(traduction) "Le film a été annulé"

(traduction) « Le film a été annulé »

Un projet de loi déposé cette semaine à la Douma, le Parlement russe, pourrait faire mal aux Américains. Cette loi, si elle est adoptée, limiterait à 50% l’espace accordé aux films étrangers sur tout le territoire russe. Actuellement, les productions venues d’ailleurs occupent 80% du marché. La moitié des films étrangers lancés en Russie proviennent des États-Unis.

Selon la firme d’analyse Nevafilm, 70% des recettes totales en Russie sont engendrées par des productions américaines.

Les observateurs estiment que cette visée protectionniste serait irréaliste dans les circonstances, dans la mesure où l’industrie du cinéma russe n’a produit que 74 longs métrages l’an dernier. Qui n’occupent que 20% du marché. En 2013, les films américains ont enregistré des recettes de 885 millions de dollars en Russie.

Médias en Russie‘s insight:

Un projet peu intéressant et très mal pensé comme, d’ailleurs, toutes les autres mesures et des sanctions proposées depuis l’annexion de la Crimée par n’importe quel pays.

Si le projet de la loi est soutenu il se traduira par la perte de revenu  pour les producteurs d’Hollywood, certes, mais aussi par la crise des salles de cinéma en Russie, car l’industrie ne sera pas capable de combler la lacune après le départ forcé des films américains.

De l’autre côté les distributeurs du « Home Cinéma » et des plateformes de vidéo à la demande (VOD) ainsi que les producteurs des chaînes thématiques seront content car la demande de leurs service augmentera d’un cran…

See on www.lapresse.ca

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